Marche dans les collines autour de Séoul

Une fois de plus, nous revoilà partis pour une après midi sportive ! Comment ça? c'est la première? ah peut-être...

Tout autour du lycée, existe un parc naturel où viennent se promener des centaines de coréens chaque week end. On nous a dit : "n'y allez pas le week end, il y a trop de monde ! Profitez de Tsu Sok pour un peu plus de tranquilité !" Et nous voilà ainsi à Tsu Sok, partis pour une petite marche tranquille pas loin, pépère quoi! Et c'est là que ça commence...

Les coréens qui vont dans le parc sont super équipés. Et quand je dis super équipés... on dirant qu'ils partent à l'assaut de l'Hymalaya : batons de randonée, sacs à dos, casquettes, chaussures de marche, gourdes, téléphones et balladeurs MP3, lunettes de soleil et visières, pulls, manteaux, ... LA TOTALE ! Et nous : shorts, T-shirt, claquettes, une bouteille d'eau pour 4. C'est tout. Autant vous dire qu'on passait vraiment pour des martiens à leurs yeux !

On se lance donc en prévision d'une petite heure de marche jsuqu'au temple bouddhiste du haut de la colline et de l'ancienne porte des murailles de Séoul. Je ne sais pas trop à quoi on s'attendait, mais certainement pas à ça ! Le dénivelé était très important, et le chemin comprenait des centaines voire des milliers de... marches ! inégales, taillées dans la pière, plus ou moins glissantes, peu régulières... Bref, un véritable calvaire. Et s'il n'y avait que ça?

Vu qu'on est partis pour marcher vers 15h, heure à laquelle tous les coréens redscendent pour aller dans un bar se restaurer et boire du soju (vodka coréenne) pour se remettre de leurs émotions, on a eu à faire face à un flot ininterrompu de marcheurs arrivant en sens contraire. Bref, ce fut épique ! Nul besoin de raconter comment marie s'est coincé le dos, comment Cécile avait mal aux jambes, comment Christophe s'est tordu la cheville ou comment je m'en suis sorti comme un chef (héhé), on est arrivés à la porte, avec en récompense une magnifique vue de Séoul en contre bas...

On a fini par se poser un peu au temple, on a rempli notre bouteille d'eau, prié bouddha de bien vouloir nous laisser redescendre sans bobo (et ce fut le cas), et on est rentrés à notre lycée, la queue entre les jambes, creuvés, fatigués, courbaturés... mais heureux d'avoir pu communier une après midi durant avec la nature qui nous entoure depuis trois semaines maintenant...